et à ses voisines immédiates de la Côte d’Emeraude, de Val André à Cancale.
La période étudiée est celle des « 30 Glorieuses » soit les années 1945 à 1975. Bien que la décennie 1945-1955 n’ait rien de particulièrement « glorieux » puisque consacrée à un laborieux redressement favorisé par le plan Marshall, elle a été, à postériori, incluse dans l’heureuse période, décrite par Jean Fourastié en 1979, s’étendant de la Libération au premier choc pétrolier. Le terme de Glorieuse est emprunté par Fourastié aux trois journées de 1830, lesquelles constituaient, à ses yeux, un tournant important de l’histoire de France.
Les 30 Glorieuses sont évidemment d’une nature différente. Elles sont une révolution invisible qui voit la France rentrer lentement dans la société de consommation grâce au baby-boom, à l’expansion économique, (terme nouveau à l’époque), à l’industrialisation et au plein emploi. Avec en arrière-plan, la guerre froide, les guerres d’Indochine et d’Algérie, la décolonisation, l’exode rural ainsi que d’autres phénomènes adjacents mais non constitutifs du sujet et donc absents ici.
La vision déployée est celle d’un baby boomer issu d’une famille nombreuse, bourgeoise et parisienne comme on en trouve tant sur la Côte d’Émeraude. Elle est donc marquée sociologiquement et pourra paraitre réductrice, voire étriquée ou connotée, à toutes sortes de lecteurs y compris aux vrais castins des listes électorales. Le voudrait-il que l’auteur ne pourrait enchanter la totalité de ses lecteurs. Les événements rapportés sont rangés en deux parties. La première est chronologique et la seconde thématique.
Le classement chronologique présente chaque été sous différentes rubriques, toujours les mêmes, qui s’enchainent pour structurer le récit. Ces rubriques sont les suivantes :
A l’intérieur des rubriques d’un été donné, on trouvera la plupart des événements marquant de la saison estivale tels que rapportés, en leur temps, par le quotidien Ouest-France. En principe, et sauf erreur de transcription de l’auteur, il ne devrait pas y avoir d’erreur… hormis quelques rares erreurs volontaires. Ce faisant, l’auteur imite Saint Jérôme glissant quelques erreurs dans sa Vulgate, sur ordre du pape Anastase, en vue d’apaiser les tensions entre chrétiens et pour l’édification des peuples.
Par « événement estival » il faut entendre : tournois de tennis, de bridge, régates, concours de plage, rallyes pédestre et automobile, élections de miss, concours d’élégance automobile, gymkhana, kermesse, visite de cirque, films, pièces de théâtre, baptême de l’air, processions, commémorations, show d’artistes, fêtes diverses etc… Exemple ci-dessous: un déploiement de grenadiers célébrant le bicentenaire de la bataille de Saint Cast, en 1958, sur le terrain des sports. (Source Jean Richard).
Comme leurs noms l’indiquent, les 7 cahiers thématiques s’intéressent à un seul sujet. Ils sont un reclassement par thème d’informations figurant déjà dans la partie chronologique. Quatre sont spécifiquement bretons :
Deux touchent à la Bretagne mais sont plus largement nationaux :
Consacré à la course automobile, le dernier cahier déborde la Bretagne mais sans couvrir le national. Il relate les rares épreuves bretonnes des années 50 et les plus nombreuses péri-bretonnes de Normandie, du Maine et de la Vendée.
Bonne lecture à tous et vive Saint Cast !
Frédéric Sourdel